Municipales et immigration par Henri de LESQUEN

Publié le par par Henry de Lesquen

Le seuil de tolérance
Les élections municipales des 9 et 16 mars 2008 sont un enjeu capital pour l’identité de nos villes, et donc pour l’identité de la France. Les “cités de nondroit” ne se sont pas créées toutes seules. Ce sont les décisions irresponsables de certains édiles qui ont permis à des populations différentes de commencer à s’installer dans certains quartiers. Les lois implacables de la sociologie urbaine se sont alors vérifiées. Quand le mode de vie des nouveaux venus était difficilement compatible avec celui des premiers occupants du lieu, le franchissement du fameux “seuil de tolérance”, ou “point de basculement” (tipping point), a entraîné une rapide substitution de population. Les Français de souche sont partis, laissant la place à des immigrés. Les électeurs doivent donc être particulièrement attentifs au choix de leur maire et de leurs conseillers municipaux. A cet égard, il ne suffit pas qu’un candidat à la mairie ait une étiquette de droite, si, comme cela arrive trop souvent, il entend conduire une politique de gauche en matière de logement et d’urbanisme.

Socialisation et révolution urbaines
J’en fais l’expérience à Versailles, où je conduis l’opposition “divers droite” au maire sortant UMP. Celui-ci, Etienne Pinte, qui a renoncé à se représenter en 2008 pour éviter une cuisante défaite, n’a cessé d’invoquer la loi SRU de l’exministre communiste Gayssot pour faire venir des populations différentes à Versailles et transformer peu à peu les équilibres sociologiques, en portant atteinte à l’identité de la ville. Cette loi SRU, de socialisation et de révolution urbaines, a pour finalité de faire accepter par les communes une proportion minimum de 20 % de logements publics ultrasociaux : ceux-ci sont définis de telle manière qu’ils sont occupés, en pratique, presque exclusivement par des immigrés. Grâce à l’intervention salutaire du Conseil constitutionnel, la loi SRU n’est pas contraignante, mais elle comporte des sanctions financières pour les villes “politiquement incorrectes” qui ne veulent pas se conformer aux prescriptions du communiste Gayssot en devenant des terres d’immigration.

La mixité forcée
Il est très regrettable que la majorité de droite n’ait pas osé, depuis qu’elle est revenue au pouvoir en 2002, abroger la loi SRU, contre laquelle elle avait cependant voté. Ainsi, tant que la loi reste en vigueur, les électeurs ont tout intérêt à vérifier l’attitude des candidats à la mairie à l’égard de l’objectif communiste des 20 % et de la politique de mixité forcée qui en est la conséquence : mixité forcée, parce que l’on impose aux habitants un voisinage qu’ils ne souhaitent pas. Je suis le seul, pour ma part, à Versailles, à affirmer le “droit au voisinage” et à refuser la mixité forcée. Les deux autres candidats, qui sont des adjoints du maire sortant et qui l’ont servi fidèlement pendant treize ans, avouent au contraire, l’un et l’autre, qu’ils ont l’intention de poursuivre sa politique désastreuse. A cette idéologie collectiviste de la mixité forcée, nous devons opposer la pratique libérale de la diversité consentie.






Publié dans Actualité française

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